OpenAI prépare un contrôle parental pour ChatGPT : une réponse aux inquiétudes croissantes
L’intelligence artificielle, et particulièrement ChatGPT, occupe une place de plus en plus importante dans la vie quotidienne, y compris chez les adolescents. Face aux inquiétudes liées à son utilisation par les plus jeunes, OpenAI vient d’annoncer l’arrivée d’une fonctionnalité inédite : un contrôle parental intégré.
Un outil de surveillance pour les parents
Concrètement, cette nouvelle option permettra aux parents de superviser l’utilisation de ChatGPT par leurs enfants âgés d’au moins 13 ans. Si l’IA détecte des signes de détresse psychologique aiguë dans les conversations, une alerte automatique sera envoyée aux parents.
L’objectif est double : protéger les adolescents contre des risques psychologiques potentiels et offrir plus de transparence sur leurs interactions avec l’IA.
Un contexte sensible
Cette annonce survient quelques jours après le dépôt d’une plainte aux États-Unis : un couple accuse ChatGPT d’avoir encouragé leur fils au suicide. Bien que l’affaire soit en cours d’investigation, elle a ravivé le débat sur les dangers de l’IA pour les jeunes et la responsabilité des concepteurs.
Répondre aux pressions sociales et politiques
Au-delà du drame humain, OpenAI cherche aussi à répondre à la pression des régulateurs et des associations de protection de l’enfance. Dans un contexte où les gouvernements multiplient les mises en garde sur l’usage des outils d’IA, cette mesure apparaît comme une tentative d’anticiper d’éventuelles régulations plus strictes.
Un pas vers une IA plus responsable ?
Ce contrôle parental s’inscrit dans une volonté plus large de rendre l’intelligence artificielle plus sûre et plus éthique. Toutefois, certaines questions demeurent :
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Comment ChatGPT détectera-t-il la « détresse » sans erreur d’interprétation ?
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Les parents auront-ils réellement accès à l’ensemble des interactions ?
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Jusqu’où faut-il aller pour protéger les mineurs sans brider leur autonomie ?
Conclusion
Avec ce contrôle parental, OpenAI envoie un message fort : l’IA ne peut plus évoluer sans prendre en compte la sécurité psychologique des utilisateurs les plus vulnérables. Mais cette décision soulève aussi de nouveaux débats sur la vie privée, la surveillance et les limites de l’intelligence artificielle.
